Non, d’autres grandes écoles sont accessibles.
C’est le cas de l’ENS (Ecole Normale Supérieure) de Paris-Saclay et de l’ENSAE (Ecole Nationale de la Statistique et de l’Administration économiques). Il suffit de s’inscrire aux concours d’entrée à ces écoles. A l’écrit, les épreuves sont les mêmes que pour les concours d’entrée dans les grandes écoles de commerce.
Etre admissible à HEC, ESSEC ou ESCP donne aussi l’admissibilité à l’ENS de Paris-Saclay et à l’ENSAE. En revanche, les épreuves orales d’admission sont spécifiques mais portent sur le programme suivi en classes préparatoires ECG. Il y a cependant peu de places : l’ENS n’offre ainsi que 6 places au niveau national pour les étudiants issus de CPGE ECG alors que l’ENSAE en offre 12.
Il est aussi possible de passer le concours d’entrée à l’école militaire de Saint-Cyr après avoir effectué une CPGE économique et commerciale option économique-Saint-Cyr.
Non, certains étudiants poursuivent leurs études à l’université ou partent à l’étranger dans des écoles comme HEC Montréal.
Toutes les classes préparatoires de France ont signé une convention avec une ou plusieurs universités. Deux années de classes préparatoires permettent d’acquérir 120 ECTS (European Credits Transfer System) soit l’équivalent des deux premières années de Licence à l’université.
Pas du tout ! Grâce aux conventions signées entre les classes préparatoires (CPGE) et des universités, un étudiant désirant se réorienter en fin de première année de CPGE vers l’université pourra sous certaines conditions, notamment avoir obtenu ses ECTS, intégrer une L2.
De même un étudiant ayant effectué deux années de CPGE pourra, sous conditions, intégrer une L3 à l’université.
De plus, en CPGE, un étudiant acquiert des compétences, un rythme et des méthodes de travail qui faciliteront sa réussite dans un cursus universitaire. Ce n’est donc pas du temps perdu !
Non ! Chacun comprend qu’un étudiant de classe préparatoire économique et commerciale ne peut rejoindre en cours de cursus une Licence de Physique ou de Biologie !
Il faut prendre connaissance de la convention qui lie la classe préparatoire avec l’université partenaire. Cette convention liste précisément les reconnaissances de parcours et équivalences, elle précise les conditions d’accès en Licence pour les étudiants ayant effectué une CPGE.
Ces conventions varient selon les universités, certaines étant plus « généreuses » que d’autres.
Les licences de sciences économiques, d’AES (Administration Economiques et sociales) et gestion sont les plus fréquemment accessibles.
Les cursus de droit et sciences politiques le sont également dans certaines universités. Parfois, l’équivalence est accordée partiellement, quelques disciplines de l’année précédente étant à valider.
Pour ceux qui auront suivi l’option « mathématiques générales » en CPGE ECG, certaines licences de mathématiques sont également accessibles.
Les Licences d’histoire, de géographie, d’aménagement offrent aussi généralement des facilités aux étudiants venant de CPGE ECG. Plus largement, les reconnaissances de parcours sont aussi étudiées au cas par cas ce qui permet de diversifier l’accès à certains cursus.
Evidemment non. Durant les deux années après le baccalauréat, il est normal que le projet et la personnalité d’un étudiant évoluent.
Pour certains, l’accès à l’université s’avèrera la voie de réussite la plus adaptée. Il ne faut donc pas hésiter à se réorienter en prenant les conseils avisés de ses professeurs de CPGE.
C’est tout à fait possible d’autant plus que les CPGE jouissent d’une excellente réputation à l’étranger. Mais il n’y a pas de règle générale d’accès à des cursus à l’international.
Chaque université ou grande école hors de France a ses propres conditions d’accès. Certaines reconnaissent le parcours en CPGE mais ce n’est pas du tout systématique. Il faut donc se renseigner auprès des établissements visés.
Rappelons néanmoins que les étudiants qui intégreront une grande école de commerce effectueront obligatoirement une partie de leur cursus à l’international.