Ce sont de grandes écoles préparant aux métiers de hauts responsables économiques en entreprises, collectivités territoriales, administration de l’Etat, institutions internationales et même ONG. Elles forment à tous les métiers du management, de la gestion à la finance, en passant par le marketing, l’e-management, le management évènementiel, culturel, responsabilité sociétale des entreprises, développement durable, etc.

Tous les étudiants sortant de classe préparatoire préparent un Master en management, diplôme de niveau BAC+5 (2 années de classe préparatoire + 3 années en grande école).

Un Bachelor est un diplôme BAC+3 alors que le Master est un diplôme BAC+5. Le Master permet d’accéder à des postes de management de plus haute responsabilité et rémunération en France et à l’international.

C’est le programme en grande école qui s’adresse spécifiquement aux étudiants qui viennent de classes préparatoires. Le PGE désigne le cursus en 3 ans post-prépas qui est validé par un Master en management.

Oui, à condition de choisir une école membre de la CGE (Conférence des Grandes Ecoles), un label leur est délivré par le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Les grandes écoles de commerce reçoivent également des accréditations internationales assurant la reconnaissance du diplôme à l’étranger.

Il y a deux accréditations institutionnelles : AACSB (Association to Advance Collegiate Schools of Business) et EQUIS (European Quality Improvement System).

Il existe également deux accréditations des programmes d’enseignement et de recherche au sein des grandes écoles : AMBA (Association of Masters of Business Administration) et EPAS (EFMD - European foundation for management development - Programme Accreditation System). Choisir une école ayant les accréditations AACSB, EQUIS, AMBA et EPAS assure à l’étudiant le sérieux et la reconnaissance mondiale de son diplôme.

Les six semestres qui jalonnent les trois années de Master s’organisent en trois temps : des cours académiques au sein de l’école ; des stages en entreprises ; des stages ou périodes d’études à l’étranger. Ces trois temps sont organisés de manière différente selon les écoles.

La vie étudiante est très riche, elle est organisée par un BDE (Bureau des élèves) dont les équipes sont élues et renouvelées chaque année par les autres étudiants. La particularité des écoles réside dans le grand nombre d’associations qui y existent.

Il y en a pour tous les goûts : culture, sport, humanitaire, débats, service à des entreprises, littératures, etc. Ces associations sont gérées par les étudiants. Très souvent, la gestion des associations constitue un cas pratique de management pour les étudiants et cela compte dans la construction de leurs diplômes.

Le nombre d’heures de cours n’est pas très élevé, en général une dizaine d’heures par semaine. Cela ne signifie pas qu’on n’y travaille pas ! La pédagogie prépare au travail en entreprises : il y a donc beaucoup de travaux de groupe, d’études de cas pratiques menées sur le terrain.

De plus, les étudiants n’étudient pas en continu dans les murs de l’école : plus de 50% du temps est consacré à des stages en entreprises ou à l’international.

En Licence 3 (la première année en école en sortant de classe préparatoire), tous les étudiants suivent en général pendant un semestre les mêmes cours sur les fondamentaux du management.

Mais, ensuite, chaque étudiant construit son propre cursus : il peut choisir au sein d’une gamme très larges de propositions de cours ceux qu’il va suivre et valider en fonction de ses goûts ou de son projet. Chaque cours vaut un certain nombre de crédits.

Il faut simplement avoir suivi et validé suffisamment de cours pour totaliser au moins 30 crédits ECTS (European Credits Transfer System)   par semestre.

Non, bien au contraire. Elle souhaite une diversité maximale car c’est une source de richesse humaine et de motivation pour les étudiants. Sur un campus de grande école de commerce, étudient ensemble de multiples nationalités, parcours, origines sociales et géographiques.

C’est rarissime mais cela peut arriver si l’étudiant a été empêché de suivre les cours et stages du fait de problèmes personnels. Dans certains cas, lorsque l’étudiant n’a pas été sérieux et n’a pas validé suffisamment de cours, la direction de l’école peut lui demander de redoubler.

L’obtention du Master signifie que l’étudiant a déjà une expérience en entreprises, une expérience à l’international et une solide culture académique délivrée par les deux années de classe préparatoire et les cours en grande école. C’est pour cette raison que ce diplôme est recherché par les entreprises.

Oui, c’est l’une des forces principales des écoles. Le réseau des diplômés est puissant. Il est très utile tout au long de la vie active, il peut aider à des recrutements et à des évolutions de carrière.

Au sein des écoles, il y a souvent un service « carrière » qui continue à conseiller les anciens diplômés sur leurs choix professionnels.

Oui, les grandes écoles offrent cette opportunité à leurs étudiants. Toutes ont des accords avec des universités françaises et étrangères, ce qui permet aux étudiants d’y suivre des enseignements et de les valider. Les grandes écoles proposent également des double-diplômes avec des partenaires étrangers.

Ainsi, l’étudiant prépare deux diplômes à part entière, celui de son école et celui de l’université ou de la business school partenaire. Le cursus est alors organisé pour qu’il soit totalement gérable pour l’étudiant concerné. Il est même possible de construire un cursus en parallèle avec une école d’ingénieurs.

Des remises à niveau dans les disciplines scientifiques sont alors prévues et les étudiants peuvent alors préparer à la fois un diplôme de Master en management et un diplôme d’ingénieur. Il s’agit bien entendu d’un cursus très exigeant.

Oui, c’est tout à fait possible. Dans le cadre des études, les étudiants travaillent sur des projets virtuels ou concrets. Mais il arrive que certains aient une idée de projet entrepreneurial avant même d’avoir leurs diplômes. 

Toutes les écoles jouent le rôle de « business angels » : elles ont des incubateurs d’entreprises. Elles apportent alors leur expertise, réseau et soutien pour permettre au jeune étudiant-entrepreneur de développer son projet.

Les frais annuels de scolarité varient entre 7000 et 15000 euros selon les écoles. Ces sommes sont élevées bien que restant en deçà des standards internationaux des grandes universités ou business schools en Asie ou en Amérique du Nord.

Selon le nombre d’écoles dans laquelle l’étudiant candidate, les frais d’inscription varient de 1000 à 2000 euros environ. Néanmoins, l’inscription est gratuite pour les boursiers.

Surtout pas ! De nombreux dispositifs existent. Un nombre croissant d’écoles proposent des contrats d’alternance à leurs étudiants. Ce contrat est signé avec une entreprise. Elle accueille l’étudiant en stage, le rémunère et paie ses frais de scolarité pendant la durée du contrat. Ce dispositif, performant et souple, permet de financer jusqu’aux deux tiers des frais de scolarité sur les trois années du programme Master.

D’autres possibilités existent : des bourses au mérite, le cautionnement par l’école d’un prêt bancaire, etc. Les grandes écoles ont toutes des accords avec des banques, celles-ci étant intéressées par la clientèle des futurs diplômés en Master.

Les grandes écoles se refusent à ce qu’un lauréat à leurs concours d’entrée ne puisse intégrer pour des raisons financières.

Vous trouverez toutes les solutions de financement école par école ci-dessous :

Audencia : https://aphec.fr/spip.php?article1158

Brest BS : https://aphec.fr/spip.php?article1396

BSB : https://aphec.fr/spip.php?article1233

EDHEC : https://aphec.fr/spip.php?article1047

EM Lyon : https://aphec.fr/spip.php?article1109

EM Normandie : https://aphec.fr/spip.php?article1145

EM Strasbourg : https://aphec.fr/spip.php?article1074

ESC Clermont BS : https://aphec.fr/spip.php?article1405

ESCP : https://aphec.fr/spip.php?article1395

ESSEC : https://aphec.fr/spip.php?article1226

HEC Paris : https://aphec.fr/spip.php?article1169

ICN BS : https://aphec.fr/spip.php?article1044

IMT BS : https://aphec.fr/spip.php?article1573

INSEEC : https://aphec.fr/spip.php?article1096

ISG : https://aphec.fr/spip.php?article1170

KEDGE : https://aphec.fr/spip.php?article1062

Montpellier BS : https://aphec.fr/spip.php?article1045

NEOMA BS : https://aphec.fr/spip.php?article1061

Rennes SB : https://aphec.fr/spip.php?article1075

SCBS (Troyes) : https://aphec.fr/spip.php?article1046

SKEMA BS : https://aphec.fr/spip.php?article1073

Toulouse BS : https://aphec.fr/spip.php?article1066